samedi 8 mai 2010


Rien ne sépare le jour du jour
Nous attendrons sans impatience
l'aube informe aux marches
d'un palais de poussière.
Si la foudre t'éclaire, marque le pas.
Tu compteras les distances en statues de sel.
Je te revois aujourd'hui comme hier
Visage - Ô jardin d'entre les tombes
Le vent n'use pas le vent.

Hubert Haddad

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